Un poème inattendu, trouvé sur le blog de Yano… J’ai rectifié l’article suite au commentaire de Lily, je cite : « C’est un poème de Kim et Alison Mc Millen publié en 2001. Des fans brésiliens l’ont attribué à Chaplin ! »
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.
29 commentaires
Comments feed for this article
19 octobre 2010 à 22:39
jobougon
Je l’ai trouvé tellement juste que je l’ai conservé dans mes documents et compte l’exposer sur le lieu de mon travail. Merci.
Jocelyne
20 octobre 2010 à 11:46
Bifane
Il est bien long, ce chemin vers soi, et nombre d’embûches le traversent, pour nous égarer ou nous tromper. Pourtant, il n’y a pas un traître mot dans tout ça dont je pourrais prétendre qu’il n’a pas tout à fait raison…
C’est un de ces textes à se graver quelque part, à laisser toujours flotter dans nos mémoires, jusqu’à parvenir à le faire vraiment comme sien…
20 octobre 2010 à 22:27
Lily
C’est un poème de Kim et Alison Mc Millen publié en 2001. Des fans brésiliens l’ont attribué à Chaplin !
Beau texte que j’ai programmé pour demain ou après-demain sur mon blog.
21 octobre 2010 à 18:15
Langda
Merci beaucoup pour l’info ! Honte à moi, je rectifie tout de suite l’article…
24 octobre 2010 à 10:36
Yano
Honte à moi également , qui t’ai induite en erreur, je rectifie également aussi l’article sur mon blog.
12 février 2013 à 17:58
François
Bonjour Lily, Wikiipédia renvoyant à cette page pour infirmer que Chaplin serait l’auteur de ce texte, pourriez-vous citer vos sources, sachant que la publication de ce texte dans un livre ne prouve pas que l’auteur du livre est celui de ce texte. Merci par avance pour votre contribution à éclairer ma lanterne sur le sujet. Bien cordialement,
12 février 2013 à 19:09
Langda
Bonjour François, je suis très flatté que Wikipédia renvoie à cette page, mais je ne le mérite pas car je n’ai aucune source fiable, à l’exception des dires de Lily et d’autres pages web allant dans le même sens, consultées après coup pour vérifier. Je vous conseille d’aller demander à Lily elle-même sur sa page :
http://www.marie-alex.fr/lily-framboise/post/2010/09/11/Le-jour-o%C3%B9-…
car je ne suis pas certain qu’elle voie votre question. Je vous serais d’ailleurs très reconnaissant de me tenir au courant. Le cas échéant, je crois que je supprimerai cette page, parce que je n’ai pas envie de prendre le risque de colporter de fausses informations. J’en viens en effet à me demander si le texte que j’ai reproduit n’est pas une « belle (ou pas) infidèle », tant les extraits du texte de Mc Millen en vo me semblent relever d’un style différent…
13 février 2013 à 10:48
François
Bonjour Langda, j’ai laissé un message sur le blog de Lily avec un lien vers cette page pour qu’elle puisse apporter sa réponse à ma question.
Sinon, j’ai trouvé aussi d’autres informations sur http://comoutrosolhos.multiply.com/journal/item/139
mais rien qui ne puisse servir de preuve à mes yeux.
A suivre … Cordialement,
13 février 2013 à 17:47
François
Voici le fruit de mes échanges de ce jour avec Lily (notez que le lien qu’elle fournit est la traduction française de celui que j’ai indiqué dans mon précédent message) : rien de nouveau donc hormis que sa consultation d’un forum en anglais (dont elle n’a pas gardé trace) lui aurait fourni des explications plus détaillées sur le sujet.
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Bonjour Lily,
Hier, je vous ai posé une question en réponse à votre message posté sur https://unproductivepoetry.wordpress.com/2010/10/19/charlie-chaplin-le-jour-ou-je-me-suis-aime-pour-de-vrai/
Le webmaster de ce site doutant que vous en preniez connaissance m’a invité à me rendre sur votre site.
Pourriez-vous répondre à ma question ?
Merci par avance pour votre contribution.
Bien cordialement,
François
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Monsieur
Mes recherches sur le Web concernant ce texte remontent à un an et demi il me semble.
Plusieurs blogs l’attribuaient à Charlie Chaplin, mais cela ne me paraissait pas si évident que cela.
Ensuite en tapant le titre en anglais je suis arrivée à un forum où quelqu’un expliquait clairement
les différentes traductions et la suite … Des fans mexicains l’attribuant à Charlie Chaplin.
Ensuite, j’ai lu ceci :
http://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&ei=ZWcbUdK8LsrY0QXXqYEw&hl=fr&prev=/search%3Fq%3Dwhen%2Bi%2Bloved%2Bmyself%2Benough%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DFja%26tbo%3Dd%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official&rurl=translate.google.fr&sl=en&u=http://comoutrosolhos.multiply.com/journal/item/139&usg=ALkJrhgpwcwSTjC_RLEOSK4jPocwjhejJQ
Ce n’est pas la première fois qu’un texte est traduit, modifié et attribué à un auteur célèbre
pour lui donner du crédit. Pour ma part je l’ai constaté au moins quatre fois pour des textes très différents.
Cordialement
Lily
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Bonjour Lily,
Merci pour votre réponse.
Vous écrivez : « en tapant le titre en anglais je suis arrivée à un forum où quelqu’un expliquait clairement les différentes traductions et la suite … Des fans mexicains l’attribuant à Charlie Chaplin »
Vous est-il possible de m’indiquer le forum dont il est question, sinon le titre précis que vous avez saisi en anglais ?
Merci par avance. Bien cordialement,
François
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Malheureusement, François, je n’ai pas gardé l’historique de mes recherches.
J’ai essayé de retrouver le forum, mais sans succès.
Malgré tout, si vous lisez le lien que je vous ai envoyé,
il y a pas mal d’informations intéressantes.
Bonne journée !
Cordialement
Lily
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OK, merci.
J’avais déjà lu le lien que vous m’avez envoyé.
Il y a certes des informations mais rien de suffisant, selon moi, pour attester formellement de l’auteur de ce texte.
Bonne continuation à vous.
Cordialement,
François Jurbert
13 février 2013 à 18:11
Langda
Merci beaucoup de nous avoir fait partager vos échanges avec Lily.
En fait, si je fais la synthèse de tout ce que nous avons lu sur le sujet, il me semble qu’il existe bien un texte intitulé « When i love myself enough » écrit par Alison Mc Millen et publié par sa fille Kim, qu’on aurait par erreur attribué à Chaplin. C’est ce que de nombreux sites disent, et un peu plus convaincant, on peut acheter ce livre en ligne, par exemple ici : http://www.amazon.fr/When-I-Loved-Myself-Enough/dp/0283073373. Donc pour le texte anglais, il me semble que c’est assez fiable, non ? Kim mc Millen n’aurait tout de même pas poussé l’escroquerie si loin ?
En revanche, je crois que notre problème concerne surtout le texte traduit en français (ainsi que de nombreuses autres traductions en d’autres langues si j’en crois les liens de Lily) qui est reproduit dans cet article et qui circule sur le web en générant un véritable mythe et tout un tas de questions : qui est l’auteur de cette traduction ? est-ce au moins une traduction ? ou une « belle » infidèle ? une adaptation personnelle ? un pastiche ? Après réflexion, il possède un style « sagesse » voire « psychologie du développement personnel » que je n’ai pas l’impression de retrouver dans les extraits en vo disponibles en ligne. Seul moyen d’en avoir le coeur net, je crois que je vais me commander le livre en anglais et voir si j’y trouve un passage qui correspond à peu près mot à mot à ce que nous avons là. Cela ne nous donnera pas le nom du traducteur, mais nous saurons au moins si c’est le même texte.
13 février 2013 à 18:28
François
Assez d’accord avec vous : le mieux serait de se procurer le livre.
Toutefois, d’après ce que j’ai compris, l’original a été écrit sans intention de publication par Kim McMillen, plutôt pour partager avec ses proches les fruits de son travail en développement personnel avant de décéder en 1996. C’est sa fille, Alison qui a publier son livre cinq ans plus tard. Chaplin étant décédé en 1977, il se peut que le livre original contienne des textes dont Kim ne soit pas l’auteur, voire des textes de Chaplin et qui l’ont inspiré pour son propre développement personnel …
Si vous le voulez bien tenez-moi au courant de vos observations ici.
Bien cordialement,
13 février 2013 à 18:37
Langda
Oui, vous avez raison, vu comme ceci, cela n’infirme pas totalement l’hypothèse que Chaplin en soit l’auteur. Pas de problème, je vous tiens au courant. J’ai commandé le livre : il ne coûte pas très cher. Cordialement et à bientôt, donc.
13 février 2013 à 18:38
François
Pour être complet voici un lien vers ce qui serait le texte de Kim McMillen et qui semble tout de même fort différent de ce que vous avez publier. Cf. http://www.goldcoastyogacentre.com/welcome/page168.php
A bientôt. Cordialement,
13 février 2013 à 18:43
Langda
Oui, je l’avais déjà lue et c’est bien ce qui me fait douter, d’autant que cette page laisse croire qu’il s’agirait du texte intégral. Mais d’autres pages déjà citées donnent un texte anglais qui semble correspondre. Il y a vraiment anguille sous roche.
1 mars 2013 à 10:42
Langda
Ça y est, j’ai reçu et lu le livre ! Le texte reproduit est donc bien une traduction d’extraits de l’œuvre de Kim Mc Millen, il n’y a aucun doute là dessus, mais :
– Les neuf strophes reproduites ici ne se suivent pas dans le texte original ; on les retrouve toutes au fil de la lecture, et dans le même ordre, mais elles sont séparées par d’autres strophes parfois nombreuses. Il faudrait donc présenter cette traduction comme un choix d’extraits et non comme un véritable « poème de Kim Mc Millen ».
– Le texte original est plutôt en prose et non en vers ; il s’agit d’une bonne centaine de petits « aphorismes » écrits à la première personne et commençant tous par « When I loved myself enough ». Chaque « aphorisme » est reproduit sur une page différente. Les retours à la ligne où l’élargissement de la marge à droite donnent parfois l’impression de vers.
– Quelques uns d’entre ces « aphorismes » se terminent bien par une phrase de type « Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… », mais pas tous, bien au contraire : dans les passages reproduits ici, seule la cinquième « strophe » portant sur l’amour-propre comporte bien une telle phrase. Toutes les autres ont été ajoutées par le traducteur, même si les qualités évoquées sont souvent abordées ailleurs dans le texte original ! De plus, ces phrases de conclusion sont écrites dans un style plus varié, sans utiliser de points de suspension ou de caractères gras.
– Le reste de la traduction correspond assez bien au texte original, mais il y a quand même quelques libertés. Le traducteur semble parfois hésiter et proposer plusieurs versions d’une seule phrase. Par exemple :
« j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité. »
correspond à :
« I stopped fearing empty time and quit making plans. Now I do what feels right and am in step with my own rhythms. Delicious ! ».
« I … quit making plans » et « I do what feels right » sont traduits deux voire trois fois et dans un style plutôt douteux qui plus est. La définition finale de la simplicité est un ajout, et l’exclamation finale du texte original a disparu.
– Par ailleurs le sens du texte original ne semble pas toujours respecté. Exemple :
« j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité. »
correspond à :
« I quit having to be right which makes being wrong meaningless ».
Ici il le texte original dirait plutôt : « j’ai cessé de chercher à avoir raison, et le fait d’avoir tort n’avait plus de sens. », ce qui est quand même très différent.
Conclusion, c’est donc bien une traduction du texte de Mc Millen, mais une traduction peu rigoureuse à première vue. Je modifierai l’article quand j’aurais le temps, afin que ces informations soient plus facilement accessibles. En attendant, voici la version originale des passages traduits ici :
When I loved myself enough
I began to know I was in the right place at the right time and I could relax.
***
When I loved myself enough
I came to see emotional pain is a signal I am operating outside truth.
***
When I loved myself enough
I quit wishing my life looked some other way and began to see that as it is, my life serves my evolution.
***
When I loved myself enough
I began seeing the abuse in trying to force something or someone who isn’t ready – including me.
***
When I loved myself enough
I began leaving whatever wasn’t healthy. This meant people, jobs, my own beliefs and habits – anything that kept me small. My judgement called it disloyal. Now I see it as self-loving.
***
When I loved myself enough
I stopped fearing empty time and quit making plans. Now I do what feels right and am in step with my own rhythms. Delicious!
***
When I loved myself enough
I quit having to be right which makes being wrong meaningless.
***
When I loved myself enough
I quit rehashing the past and worrying about the future – which keeps me in the present where aliveness lives.
***
When I loved myself enough
I realized my mind can torment and deceive me, but in the service of my heart it is a great and noble ally.
Extraits de « When I loved myself enough », Kim Mc Millen.
9 septembre 2018 à 19:22
zortian
Bonjour, merci Beaucoup ! je viens de découvrir le texte en queston dans une salle d’attente de maison médicale. Cela m’a fort touché,et j’ai donc voulu l’imprimer pour l’avoir et le relire. Et j’ai moi m^me douté que chaplin est pu formuler ce genre de phrases ! Je suis tombé sur votre blog… et les recherches que vous avez faites me nourissent parfaitement, je vous remercie, et les traductons que vous proposez sur les phrases me plaisent également, je les trouvent plus justes que celles proposées par la versions publique. Milles merci, marie
1 mars 2013 à 11:08
Langda
Je viens de trouver de nouvelles informations concernant le « mystère de Charlot », en faisant mes recherches en anglais cette fois. Cette page :
http://www.thoughtsofjs.com/as-i-began-to-love-myself-a-poem-by-charlie-chaplin.html
donne une chronologie intéressante :
– En 2001, Alison publie le livre de sa mère Kim Mc Millen (en fait, d’après le livre que j’ai acheté, la première publication du livre de Kim par Alison date de 1996).
-En 2003, Iva Sofia G Lima (Brésilienne) a traduit ce livre : “Quando me amei de verdade”, (Editora Sextante).
– Des fans brésiliens ont diffusé ce texte sur internet en l’attribuant à Chaplin.
– Ces fans brésiliens ont ensuite retraduit la traduction brésilienne en anglais.
=> On peut donc penser que c’est à ce moment qu’est né le poème « As I began to love myself » attribué à Chaplin, dont nous avons ici une traduction. D’où les différences, et l’anonymat du traducteur !
Une page wikiquote semble confirmer ces hypothèses : http://en.wikiquote.org/wiki/Charlie_Chaplin
(voyez tout en bas de la page et en bas de l’encart orange « misattributed »).
Reste à savoir pourquoi ces fans brésiliens sont allés attribuer ce texte à Chaplin. Nous avions dit qu’il y avait anguille sous roche, mais va-t-on constater qu’il n’y a pas non plus de fumée sans feu ? Peut-être ces fans avaient-ils une bonne raison d’attribuer ce texte à Chaplin ?
13 août 2019 à 10:20
Phimis
Bonjour hélas le lien n’est plus actif..😒
20 octobre 2010 à 22:59
jobougon
Nous avons toute une vie pour s’y ajuster mais je crois que quand ces moments de grâce arrivent, nous les reconnaissons et appellons celà le bonheur. Mais nous n’avons pas la toute puissance même là-dessus. Les moments d’erreur, d’angoisse ou de confusion sont aussi à vivre car ils ont aussi leur sens.
13 janvier 2011 à 16:27
Pascal Berne
J’aime beaucoup ce texte, mais je tiens pour ma part à bien savoir qui l’a écrit, et autant je n’ai pas réussi à me convaincre qu’il était de Charlie Chaplin (aucune source fiable sur le Web ne m’ayant permis de confirmer cela – dans les limites de mes recherches bien sûr), autant je ne suis plus très sûr qu’il a été écrit par Kim et Alison Mc Millen.
Leur livre est « feuilletable » sur Amazon.com, et le texte correspondant est reproduit, par exemple, sur le site suivant :
http://www.goldcoastyogacentre.com/welcome/page168.php
Est-on d’accord qu’on ne parle pas du même texte ???
Quelqu’un a-t-il la « clé » de ce petit mystère ?
Amicalement, Pascal.
14 janvier 2011 à 09:38
Langda
Bonjour,
J’ai refait une petite recherche, et sauf si quelqu’un me prouve le contraire, ce texte me paraît bien issu de la plume de Kim Mc Millen. Les pages que vous citez ne contiennent que des extraits de l’oeuvre, et ces extraits ressemblent fortement à notre texte : des suites de vers ou de strophes commençant par « when i love myself enough ». Je sais bien que les sources ne sont pas sûres, mais sur la toile, tous ceux qui ne sont pas tombés dans le piège de Charlie Chaplin attribuent ce texte à Mc Millen, alors… Mais qui sait ? Peut-être avez-vous raison !
Amicalement,
Langda.
14 janvier 2011 à 11:10
Pascal Berne
Merci Langda pour votre réponse.
Drôle d’histoire quand même, tout ça ! J’aimerais tellement trouver le texte original de ce texte crédité sans doute par erreur à Chaplin… La traduction en Français ne me parait d’ailleurs pas extraordinaire (cf. « méga-projets »… hummmm…), et peut-être -qui sait?- la version originale est-elle versifiée ?
Dommage : je viens de commander un livre chez Amazon U.S.A…. Si j’avais su, j’aurais acheté en même temps le livre de Kim McMillen !
Ca sera pour une prochaine fois… Si je découvre quoi que ce soit, je ne manquerai pas de vous en faire part sur cette page. :o)
Amicalement, Pascal Berne.
14 janvier 2011 à 12:00
Langda
En effet, il y a anguille sous roche… et la traduction n’a pas l’air terrible, ce qui peut nous faire douter lorsqu’on lit les extraits en vo disponibles en ligne. Pour l’attribution à Charlie Chaplin, de nombreuses pages expliquent qu’elle seraient due à des « fans brésiliens » (de Chaplin ou de Mc Millen ? Ces pages manquent de précision).. J’ai aussi trouvé une page qui disait que ce texte était souvent cité par Charlie Chaplin, ce qui expliquerait l’attribution, mais cela me paraît presque anachronique. Enfin pourquoi pas : l’oeuvre de Mc Millen aurait été publiée en 2001 par sa fille, après la mort de l’artiste à environ 55 ans. Mais elle aurait d’abord circulé de main en main et par le bouche à oreilles. Il n’est donc pas complètement impossible que Chaplin l’ait connue, si Mc Millen l’a écrite assez jeune.
4 mai 2011 à 10:29
CA
Bonjour,
Je vous remercie ainsi que Pascal Berne pour ce texte et votre détermination à en trouver les sources. J’ai lu la version anglaise au lien donné par Pascale Berne. Je trouve le texte de Mc Millen plus beau parce que plus vrai. La version attribuée à Charlie Chaplin est « donneuse de leçon ». Quand on est en chemin, on ne pense pas « ah ça, ça s’appelle « Estime de soi » ou « Authenticité » ! On ressent le changement et on est heureux de le ressentir, on est vrai simplement. Il y a certaines personnes (beaucoup) qui aiment donner des leçons aux autres alors elles utilisent des textes écrits par d’autres y ajoutent leur sauce et l’attribuent à quelqu’un de célèbre. Je n’entends absolument pas Charlie Chaplin cité un tel texte parce qu’il le vivait tout simplement, sa créativité et son humanité débordantes en témoignant.
1 novembre 2013 à 21:49
elodiewiart
Je vous remercie vivement pour la richesse de vos partages au sujet de l’origine de ce texte ! Et je vous suis reconnaissante de l’avoir partagé publiquement avec les internautes ! Je me permets de mettre le lien de cette page en bas de la publication dans laquelle j’ai également mis ce texte afin que chacun puisse découvrir le fruit de vos recherches. Si cela vous contrarie, faites-le moi savoir pour que je le supprime !
Elodie
2 novembre 2013 à 10:04
Langda
Aucun problème, à votre service !
1 novembre 2013 à 21:53
Le jour où je me suis aimé pour de vrai | Education relationnelle
[…] à Charlie Chaplin. Pour en savoir plus sur l’origine du poème, je vous invite à aller lire les commentaires de ce blog dans lequel l’auteur nous fait part de ses recherches approfondies sur le sujet. (Et merci à […]
2 mars 2017 à 18:48
Le jour où je me suis aimé pour de vrai
[…] à Charlie Chaplin. Pour en savoir plus sur l’origine du poème, je vous invite à aller lire les commentaires de ce blog dans lequel l’auteur nous fait part de ses recherches approfondies sur le […]
6 mai 2018 à 09:40
Solène Vosse
A reblogué ceci sur Le monde de SOlène, le bloget a ajouté:
Ce jour là, je ne l’ai pas compris tout de suite. Mais aujourd’hui avec un tout petit peu de recul, je peux dire que c’était le premier jour du reste de ma vie.
Beau dimanche à tous. A très bientôt sûr vos blogs.