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à Jean COctO | OPOETIC | quels crimes ne cOmmet-On pas en tOn nOm ! |
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Il y avait une fOis des pOètes qui parlaient la bOuche en rOnd … Puisque tu prends le tram pOurquOi n’écris-tu pas tramwée |
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Il faut leur assOuplir les | O | s. z h |
enfant |
POESIE |
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BLAISE CENDRARS, Sonnets dénaturés, 1923.
Image de Martin Vidberg
Pour une lecture du texte par un vieux baroudeur, cliquez ici
Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir
Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
II y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t’en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l’œil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime
***
in, « Feuilles de route », 1924
« Notre vie est un voyage
Dans l’hiver et dans la nuit
Nous cherchons notre passage
Dans le Ciel où rien ne luit. »
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit.
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