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Comme il ne faut pas oublier que les chanteurs, disons les auteurs-compositeurs, sont aussi des poètes, et qui plus est, au sens le plus traditionnel du terme, je vais me mettre à poster aussi quelques chansons. Il faudrait regarder la vidéo jusqu’au bout : à la fin, cela donne une idée de ce qu’était le furor antique !

Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse
Comme un souffle à venir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Jeunesse lève toi

Contre la vie qui va qui vient
Puis qui s’éteint
Contre l’amour qu’on prend qu’on tient
Mais qui tient pas
Contre la trace qui s’efface
Derrière soi
Jeunesse lève-toi

Moi contre ton épaule
Je repars à la lutte
Contre les gravités
qui nous mènent à la chute
Pour faire du bruit encore
A réveiller les morts
Pour redonner éclat
A l’émeraude en toi

Pour rendre au crépuscule
La beauté des aurores
Dis moi qu’on brûle encore
Dis-moi que brûle encore
Cet espoir que tu tiens
Parce que tu n’en sais rien
De la fougue et du feu
Que je vois dans tes yeux
Jeunesse lève toi

Quand tu vois comme on pleure
A chaque rue sa peine
Comment on nous écoeure
Perfusion dans la veine
A l’ombre du faisceau
Mon vieux tu m’auras plus
Ami dis quand viendra la crue

Contre courant toujours sont les contre-cultures
Au gré des émissions leurs gueules de vide-ordures
Puisque s’en est sonnée la mort du politique
L’heure est aux rêves
Aux utopies

Pour faire nos ADN
Un peu plus équitables
Pour faire de la poussière
Un peu plus que du sable
Dans ce triste pays
Tu sais un jour ou l’autre
Faudra tuer le père
Faire entendre ta voix
Jeunesse lève toi

Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l’âme au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu’ici il n’y a qu’au combat qu’on est libre
De ton triste sommeil je t’en prie libère-toi

Puisqu’ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice
N’entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
Ne vois tu pas le ciel à la portée des doigts
Jeunesse lève toi

Comme un éclat de rire
Vient consoler tristesse,
Comme un souffle à venir
Vient raviver les braises
Comme un parfum de souffre
Qui fait naître la flamme
Quand plongé dans le gouffre on sait plus où est l’âme
Jeunesse lève toi

Contre la vie qui va qui vient
Puis qui nous perd
Contre l’amour qu’on prend qu’on tient
Puis qu’on enterre
Contre la trace qui s’efface
Derrière soi
JEUNESSE LÈVE-TOI

Au clair de lune indien
Toujours surfer la vague
A l’âme
Au creux des reins
Faut aiguiser la lame
Puisqu’ici il n’y a qu’au combat qu’on est libre
De ton triste coma, je t’en prie libère-toi
Puisqu’ici il faut faire des bilans et du chiffre
Sont nos amours toujours au bord du précipice
N’entends-tu pas ce soir chanter le chant des morts
A la mémoire de ceux qui sont tombés pour toi
Jeunesse lève toi

***

Damien Saez, album Paris-Varsovie-Alhambra, 2008

Ce que j’écris :

La phrase qui tue :

Peu m'importe.
Peu m'importe quoi ? Je ne sais 
pas ; peu m'importe.
                    Fernando Pessoa

Classement par auteurs

Haïku !!!

Sans savoir pourquoi
                     j'aime ce monde
   où nous venons mourir___

                 Natsume Sôseki

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