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Alexandre-Romanès7

Nous sommes tous émerveillés
par l’innocence des enfants,
mais quand un adulte a comme par miracle
conservé son innocence,
il est méprisé.

« Je ne suis rien.
Ne serai jamais rien.
Ne puis vouloir qu’être rien.
A part ça, je possède en moi tous les songes du monde. »

 

(Alvaro de Campos, exergue à Le bureau de tabac, 15 janvier 1928)

Il faut penser ; sans quoi l’homme devient,

Malgré son âme, un vrai cheval de somme.

Il faut aimer ; c’est ce qui nous soutient ;

Sans rien aimer il est triste d’être homme.

Il faut avoir douce société,

Des gens savants, instruits, sans suffisance,

Et de plaisirs grande variété,

Sans quoi les jours sont plus longs qu’on ne pense.

Il faut avoir un ami, qu’en tout temps,

Pour son bonheur, on écoute, on consulte,

Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,

Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.

Il faut, le soir, un souper délectable

Où l’on soit libre, où l’on ôûte à propos,

Les mets exquis, les bons vins, les bons mots

Et sans être ivre, il faut sortir de table.

 Il faut, la nuit, tenir entre deux draps

Le tendre objet que notre coeur adore,

Le caresser, s’endormir dans ses bras,

Et le matin, recommencer encore.

Mes chers amis, avouez que voilà

De quoi passer une assez douce vie :

Or, dès l’instant que j’aimai ma Sylvie,

Sans trop chercher j’ai trouvé tout cela.


Ce que j’écris :

La phrase qui tue :

Peu m'importe.
Peu m'importe quoi ? Je ne sais 
pas ; peu m'importe.
                    Fernando Pessoa

Classement par auteurs

Haïku !!!

Sans savoir pourquoi
                     j'aime ce monde
   où nous venons mourir___

                 Natsume Sôseki

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