You are currently browsing the category archive for the ‘Villon’ category.
Epitaphe très connue en forme de ballade, réalisée par Villon, emprisonné à la suite d’une rixe ayant blessé un riche notaire, s’attendant à être pendu avec ses compagnons. Pour une lecture avec ambiance, cliquez ici. Voici, à gauche, le texte en ancien français, et à droite, le français moderne :
Frères humains qui après nous vivez, N’ayez les cuers contre nous endurciz, Car, se pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tost de vous merciz. Vous nous voyez cy attachez cinq, six : Quant de la chair, que trop avons nourrie, Elle est pieça devoree et pourrie, Et nous les os, devenons cendre et pouldre. De nostre mal personne ne s’en rie : Mais priez Dieu que tous nous veuille absouldre ! Se frères vous clamons, pas n’en devez La pluye nous a débuez et lavez, Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie, |
Frères humains qui après nous vivez, N’ayez pas vos cœurs durcis à notre égard, Car si vous avez pitié de nous, pauvres, Dieu aura plus tôt miséricorde de vous. Vous nous voyez attachés ici, cinq, six: Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie, Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poussière. De notre malheur, que personne ne se moque, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre! Si nous vous appelons frères, vous n’en devez La pluie nous a lessivés et lavés Prince Jésus qui a puissance sur tous, |
Commentaires récents